Le Maroc, deuxième destination mondiale des investissements chinois dans la technologie verte

Le Maroc vient de franchir une étape décisive dans sa stratégie de transition énergétique. Selon un rapport de l’Université Johns Hopkins (États-Unis), le Royaume s’impose désormais comme la deuxième destination mondiale des investissements chinois dans les technologies vertes, juste derrière l’Indonésie. Une reconnaissance qui consacre le pays comme un acteur incontournable de l’économie verte sur le continent africain et au-delà.

Un choix stratégique pour Pékin

Si la Chine a choisi le Maroc comme terre d’accueil pour ses capitaux, ce n’est pas un hasard. Le Royaume a multiplié les signaux favorables : stabilité politique, position géographique stratégique aux portes de l’Europe, infrastructures modernes et, surtout, une vision royale ambitieuse qui place les énergies renouvelables au cœur du développement national.

Des projets phares tels que le complexe solaire Noor à Ouarzazate ou les parcs éoliens de Tarfaya ont déjà démontré la capacité du pays à déployer des infrastructures de grande envergure. L’hydrogène vert, présenté comme la prochaine révolution énergétique, attire aujourd’hui une part croissante des investissements chinois.

Un partenariat gagnant-gagnant

Pour le Maroc, ces flux financiers sont porteurs d’opportunités multiples :

Création d’emplois qualifiés dans des secteurs d’avenir.

Accès à des technologies de pointe, issues d’un pays leader mondial de la transition énergétique.

Renforcement du rôle du Royaume comme plateforme régionale capable d’exporter vers l’Europe et l’Afrique subsaharienne.

Pour la Chine, le Maroc représente une porte d’entrée privilégiée vers les marchés européens et africains, dans un contexte où la demande mondiale en énergies propres ne cesse de croître.

Le Maroc, futur hub énergétique

Cette percée consolide la place du Royaume dans le club restreint des pays pionniers de la transition verte. Alors que les enjeux climatiques s’intensifient, le Maroc prouve sa capacité à attirer les capitaux et à se positionner comme un hub énergétique régional.

Loin d’être une simple destination d’investissement, le pays construit un écosystème où acteurs publics et privés, locaux et internationaux, collaborent pour bâtir une économie durable et innovante.